Chronique

Le 17 mars 2008, le juge Paul Chevalier, J.C.Q. condamnait une compagnie à payer une amende (et une suramende) totalisant 110 000 $. L'entreprise avait plaidé coupable à l'infraction de négligence criminelle ayant causé la mort d'un de ses employés. Plusieurs organisations syndicales demandaient une sentence exemplaire ; voire même la poursuite criminelle des administrateurs de l'entreprise.

Rappelons que le 11 octobre 2005, un travailleur de 23 ans est mort écrasé par le grappin de palettiseur dans une usine de fabrication de dalles et de blocs de béton. Le palettiseur permet de placer les dalles et les blocs sur une palette de bois pour le transport. Au moment de l'accident, le système de sécurité permettant l'arrêt automatique en cas de pépin n'était pas activé et ce, à l'insu de l'employeur.

Depuis quelques jours, vous remarquez qu'il règne une tension palpable dans une de vos équipes de travail. Ce qui à l'origine semblait un malentendu entre deux employés est en train de prendre des proportions exagérées. C'est toute l'équipe qui écope. Comment enrayer ce conflit?

Les cotisations versées à la Commission de la Santé de la Sécurité au Travail (CSST) par les municipalités occupent bien souvent une partie importante du budget de fonctionnement de celles-ci. Que ce soit en fonction du taux de cotisation élevé, de l'importance de la masse salariale ou suite à des réclamations importantes, les coûts reliés à cette « assurance » sont plus souvent considérés comme un mal nécessaire bien plus qu'un système d'assurance « no fault » évitant les poursuites devant les tribunaux civils.

Outre les cotisations qu'elle verse, il faut savoir qu'une municipalité peut être tenue responsable du paiement des cotisations due par un entrepreneur dont elle a retenu les services et ce, en vertu de l'article 316 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP).

Depuis déjà quelques années, l'Internet et les courriers électroniques sont devenus disponibles à tout employé ayant accès à un poste informatique à son travail. Confrontés à l'attrait que les employés ont envers ces moyens de communication avec « l'extérieur », les employeurs ont dû apprendre à composer avec la perte de temps que l'utilisation de ces moyens à des fins personnelles occasionne. D'ailleurs, les médias ont récemment rapporté plusieurs cas d'employés municipaux sanctionnés pour avoir utilisé Internet et le courrier électronique de façon inappropriée.

Or, avec l'arrivée de la messagerie texte et des connexions sans fil à partir d'un ordinateur de poche, il s'avère désormais de plus en plus difficile pour un employeur de contrer ce qu'on appelle le « vol de temps » par les employés.